L'introduction commerciale d'huile de palme peut permettre de réduire les carences en vitamine A pour les femmes et les enfants dans les pays en développement.
L'étude suit pendant 2 ans 160 paires mère-enfant et évalue leur concentration en rétinol (produite par l'organisme à partir de la vitamine A) dans le sang en fonction de leur alimentation. L'huile de palme n'était pas disponible dans les communautés concernées avant l'étude, elle est ensuite vendue comme les autres aliments (sur les marchés notamment).
Les résultats montrent que la consommation de vitamine A a augmenté significativement pour les femmes et leurs enfants après l'introduction de l'huile de palme sur les marchés. Pour les enfants, la quantité recommandée en vitamine A est atteinte et même dépassée, alors que seuls 41 % des besoins étaient couverts auparavant.
La concentration en rétinol dans le sang a aussi significativement augmenté pour les mères et les enfants, mais reste inférieure aux recommandations pour 2/3 des enfants et plus d'1 mère sur 4. Les enfants qui avaient la concentration en rétinol la plus faible avant l'expérience sont ceux qui ont bénéficié de la plus grande augmentation de cette concentration.
Pour des raisons pratiques, les chercheurs n'ont pas pu prendre une population témoin sans accès à l'huile de palme pour comparer. Il est donc difficile d'attribuer les bienfaits observés uniquement à l'huile de palme avec certitude.
L'article montre que dans les pays en développement où de fortes carences existent en vitamine A, l'introduction commerciale d'huile de palme peut permettre de résoudre une partie du problème pour les femmes et leurs enfants.