L’élevage pour l'alimentation humaine peut-il être durable ?
Introduction
Le développement durable correspond, selon le rapport Bruntland, à un mode de développement permettant aux populations actuelles de subvenir à leurs besoins sans compromettre la capacité des populations futures à faire de même. Un des besoins élémentaire concerne l'alimentation, et notamment l'apport en protéines.
Si de nombreux aliments (y compris végétaux) contiennent des protéines, la viande est aujourd'hui abondamment consommée en France : plus de 20 kg par habitant et par an (pour la viande de boucherie : bœuf, porc, veau, agneau, etc.) (voir l'étude du CREDOC). Si cette consommation est en baisse en France et dans les pays développés en général, elle explose dans les pays en développement, à la démographie souvent très dynamique.
De ce fait, le secteur de l'élevage est en plein essor, souvent sous forme intensif. Les conséquences environnementales sont nombreuses : modifications des habitats, perte de biodiversité, pollution des milieux, etc. Pour autant, des méthodes de production plus durables semblent émerger, visant une une moindre pollution (diminution de l'utilisation d’intrants), ou encore un meilleur respect de la biodiversité via certaines pratiques agricoles.
Questions :
Est-il envisageable de maintenir notre consommation de viande actuelle sans impacter l'environnement ? Des modes d'élevage durables peuvent-il exister ? L'arrêt de toute consommation de viande est-elle le seul moyen d'atteindre une alimentation durable ?
Pourquoi proposer cette alternative ?
La première formulation de titre était très vague. Le cadre ne définissait pas la durabilité.