La pause dans le réchauffement climatique serait due à des artéfacts dans les données utilisées.
Cet article est une réponse au rapport du GIEC de 2013 qui posait l'hypothèse d'une pause dans le réchauffement climatique entre 1998 et 2012, qui aurait été 3 à 4 fois moins rapide qu'entre la période 1951-2012.
Les auteurs recalculent les estimations du GIEC en corrigeant les données utilisées, biaisées par l'augmentation du nombre de sondes, bateaux et bases au sol mesurant le température de l'eau et de l'air. En effet, l'évolution des appareils de mesure peut jouer sur la valeur des paramètres mesurés, qui doivent donc être stabilisés.
Les analyses montrent qu'il n'y a pas eu de pause dans le changement climatique, et que cette hypothèse résulte de la prise en compte de données biaisées, notamment par les outils de mesure utilisés dans la première moitié du XXème siècle qui étaient moins précis qu'aujourd'hui.
Cet article réfute l'hypothèse de pause dans le réchauffement climatique soulevée par le GIEC en 2013.
Much study has been devoted to the possible causes of an apparent decrease in the upward trend of global surface temperatures since 1998, a phenomenon that has been dubbed the global warming “hiatus.” Here we present an updated global surface temperature analysis that reveals that global trends are higher than reported by the IPCC, especially in recent decades, and that the central estimate for the rate of warming during the first 15 years of the 21st century is at least as great as the last half of the 20th century. These results do not support the notion of a “slowdown” in the increase of global surface temperature.