Effets de l'activité sexuelles chez 15 sportifs de haut niveau, sur leur performance sur bicyclette ergométrique, niveau de testostérone plasmatique et leur concentration.
15 hommes sportifs de haut niveau ayant entre 20 et 40 ans ont étés recrutés : 8 jouant en équipe, 5 faisant un sport d'endurance et 2 soulevant des poids. Ils on servis lors de 2 jours de tests en laboratoire : un jour "avec activité sexuelle" et un jour contrôle sans. Les 2 jours les tests furent les suivants :
-2 tests d'effort maximal sur bicyclette ergométrique (un test le matin et un l'après-midi)
-une séance d'une heure d’exercice physique couplé à un test de concentration (calcul mental)
-prélèvement de sang pour dosage de la testostérone
-enregistrement du rythme cardiaque par électrocardiographie sur 24 heures.
Les résultats ne présentent aucun impact néfaste statistiquement significatif de l'activité sexuelle sur leurs charges de travail maximales et sur leur concentration.
Néanmoins, 2 heures après un rapport sexuelle, les sportifs présentaient un rythme cardiaque plus élevé aux temps 5 et 10 minutes (p<0,01) lors de la récupération après le test d'effort du matin. Cela suggère qu'un rapport sexuel pourrait être néfaste aux capacités de récupération, s'il intervient 2 heures avant l'effort. Cependant, ce résultat n'est plus visible lors des phases de récupération du test de l'après-midi, soit environ 10 heures après le rapport.
Il y a dans cette étude, 15 sujets, ce qui peut être considéré comme un échantillon de plutôt faible taille, ce qui réduit la force de l'analyse et de ses conclusions.
De plus, ces 15 sujets ne forment pas un groupe homogène : ils ne pratiquent pas tous le même sport, peuvent êtres en début ou fin de carrière sportive (étant donné qu'ils ont entre 20 et 40 ans) ou peuvent avoir des pratiques sexuelles différentes.
Enfin, d'autres variables, qui peuvent avoir un impact sur les paramètres testés, n’ont pas ici étés considérées (sommeil, nutrition, consommation d'alcool et de drogues...).