Etude statistique pour corréler l’ingestion de régulière de différentes quantités de café, thé ou alcool avec le développement d’une cirrhose, alcoolique ou non, à échéance de 30 ans ainsi que le taux de deux enzymes (AST et ALT).

La corrélation est négative avec la cirrhose alcoolique pour le café, mais il n’y en a pas pour le thé : la caféine n’est donc pas la molécule active. La consommation de café étant elle-même corrélée positivement à celles d’alcool et de tabac, ces résultats doivent être pris avec une grande prudence, d’autres études ayant relevé des résultats contradictoires. Il n’y a pas de corrélation pour la cirrhose non alcoolique. Les niveaux d’enzymes hépatiques dans le sang sont anticorrélés à la consommation de café.

Selon les auteurs eux-mêmes, le caractère observatoire des données et l’absence d’identification d’un mécanisme empêchent toute interprétation en termes de cause et effet, et il n’y a pas d’implication thérapeutique. La meilleure façon de prévenir la cirrhose du foie consiste à limiter la consommation d’alcool.

Une justification pour une étude fondamentale sur les interactions café-alcool avec le foie.