Impacts de l'intensification de l'agriculture pastorale sur les sols: défis actuels et émergents et implications pour les utilisations futures des terres
Afin de rester compétitive, la Nouvelle-Zélande doit réussir à intensifier sa production agricole. Cependant, cette intensification se heurte au problème de la dégradation des sols par les activités pastorales (érosion et computation des terres), ainsi qu'à la perte de matière organique du sol. Or, les pores et les organismes du sol sont essentiels pour une régulation et une "mobilité" des éléments nutritifs , des gaz et de l'eau. Ainsi, une intensification ne peut être envisagée sans connaissance des risques et sans gestion appropriée pour éviter la pollution des eaux souterraines et de surface. De même pour les gaz atmosphériques, lorsqu'on réalise que 50% des gaz à effet de serre sont dûs aux systèmes de pâturage.
L'article recense les connaissances actuelles sur l'érosion et la dégradation des sols dûs aux activités pastorales. L'auteur passe en revue les terres de Nouvelle-Zélande, leurs caractéristiques et les enjeux associés à celles-ci pour valoriser ces terres et limiter les impacts qu'auraient une activité pastorale sur ces dernières.
Les pâturages sont des écosystèmes particuliers, soumis à des pressions constantes. Une intensification dans leur exploitation risque d'engendrer de nombreux problèmes, notamment des soucis découlant directement de la dégradation des sols. Cet article permet de comprendre les enjeux concernant le sol, comment l'activité pastorale prend sa place dans l'équilibre ou le déséquilibre des pâturages et les actions possibles pour conserver une productivité élevée et durable.
Selon les régions, les pâturages n'ont pas les mêmes effets, il est donc important d'adapter ses stratégies. Y a-t-il des régions où le pastoralisme n'est pas envisageable ou seulement néfaste ? Dans quelles régions peut-il être bénéfique et en quoi ?