Re-évaluer les taux d'extinction
L'IUCN reconnait 1600 espèces éteintes récemment.
Une des difficultés pour calculer les taux d'extinction est que nous ne connaissons pas le nombre d'espèces total existantes, notamment pour les invertébrés.
Selon les méthodes de calcul, les taux d'extinction peuvent varier énormément (de 0,5 % par décennie à 30%)
Comparaison des 5 grands estimateurs :
1) Estimation par espèce/aire
2 )Estimation des données empiriques d'extinction
3) Estimation à partir des listes rouges
4) Coextinction
5) Modèle de l'impact du changement climatique
Il y a 5 grands types d'estimateurs pour le taux d'extinction.
Chaque estimateur possède ses avantages et faiblesses. Les différents taux trouvés sont dus à des méthodes d'estimation différentes allant de la relation espèces/habitat aux coextinctions et aux impact du changement climatique.
Les données empiriques ne sont pas en accord avec les taux estimés.
Certains des estimateurs ne prennent en compte que les espèces de vertébrés et peu les invertébrés, qui représentent pourtant la majorité de la diversité des métazoaires.
Avis de l'auteur fortement présent dans la partie conclusion, parfois peu étayé par les données.
Seul 1 % de taux d'extinction à été enregistré ces derniers siècles, et les données empiriques ne soutiennent pas les grands taux d'extinction journaliers.
Les taux d'extinctions varient largement selon les groupes et les milieux.
Les estimateurs les plus utilisés (relations espèces/habitats ont tendance à surestimer le taux d'extinction globale).
Les conséquences de l'interaction entre changement climatique et espèces invasives sont encore peu étudiés mais devraient augmenter les taux d'extinction connus et estimés.
Il manque des preuves d'extinction massive globale, mais des extinctions massives régionales sont visibles (Asie du sud est).