Titre de l'article :

Modélisation basée sur un écosystème et indication d’une intégrité écologique dans la mer d’Allemande du Nord – les cas des parcs éoliens offshores.


Introduction à l'article :

Cette étude met en lien différents modèles qui ont pour but de réaliser une évaluation holistique de différents composants et processus biotiques et abiotiques, les indicateurs écologiques, permettant d’évaluer l’intégrité écologique des parcs éoliens offshores sur les systèmes marins. La première idée est de vérifier si les outils méthodologiques, les modèles existant et l’utilisation des indicateurs écologiques permettent l’évaluation des composantes environnementales des gestions intégrée des zones côtières. SI c’est le cas la deuxième idée de cette étude est voir si la construction de parcs éoliens offshores entraîne une destruction d’habitat, la mise en place d’un récif artificiel ou alors si le système montre un comportement de résilience. Ces modèles permettraient de prédire la santé de l'écosystème de manière saisonnière et pour les phases de construction et opérationnels et éoliennes.

Expériences de l'article :

Des indicateurs écologiques sont utilisés dans les différents modèles pour évaluer l'impact environnemental des parcs éoliens offshores, ils permettent d'évaluer la structure de l'écosystème. Ces différents indicateurs écologiques sont associés à un paramètres (capture d'énergie utilisable = production primaire net, production d'entropie = production de carbone à partir de la respiration par an, capacité de stockage = carbone stocké dans la biomasse, cycle des nutriments = turnover des nutriment en hiver, perte de nutriments = transport des nutriments, diversité biotique = diversité du milieu, hétérogénéité abiotique = turbidité et paramètres des sédiments et enfin l'organisation = prédominance). Ces différents paramètres sont prédits depuis des logiciels modélisateurs déjà existants : HAMSOM (hydrodynamiques), ERSEM (Ecosystèmes), MIKE21 (transport de matière), Ecopath (réseaux trophiques) et GIS abundance data (diversité).

Résultats de l'article :

Cette méthode de modélisation semble fonctionner sur les gestions intégrées de zones côtières (étude de l'impact de l'installation d'un parc éolien offshore sur les oiseaux). Mais ne permet pas de déterminer le rôle des éoliennes offshores sur les écosystèmes marins car il existe un cruel manque de données concernant la relation entre les espèces marines et les éoliennes offshore.

Rigueur de l'article :

Il n'y a pas assez de données pour vérifier l'impact des éoliennes de mers sur les écosystèmes marins et sur les systèmes marins tout simplement.

Ce que cet article apporte au débat :

Il existe des modèles qui pourrait permettre de réaliser une évaluation environnementale des éoliennes de mers mais il n'y a pas assez de données pour pouvoir prédire l'impact d'une éoliennes de mer sur l'environnement local. Cela nécessite des études supplémentaire interdisciplinaire ainsi que des observations de terrains.

Remarques sur l'article :

Il faut donc réaliser plus de parcs éoliens pour pouvoir récupérer plus de données mais pour construire de nouveaux parcs éoliens ne faudrait-il pas savoir s'ils sont néfastes ou non pour l'environnement ?

Publiée il y a plus de 4 ans par M. Varoqui.
Dernière modification il y a plus de 4 ans.