D'après les auteurs les produits issus de la mer représentent 20% des apports protéiques de l'humanité. L'importance de cette source de protéine est à l'origine de l'exploitation au maximum voire de la surexploitation des stocks de nombreuses espèces. Les auteurs réalisent donc une review des solutions que l'aquaculture peut offrir au problème de la surexploitation des stocks de poissons.

Les auteurs réalisent une vaste synthèse des méthodes et des résultats obtenus lors de projets de conservation menés avec l'appui de l'aquaculture.

Le nombre d'espèces élevées ayant beaucoup augmenté ces dernières années, l'aquaculture offre des possibilités pour de nombreuses espèces. Une solution possible est la réintroduction, le renforcement, ou le relâché de juvéniles qui seront péchés à l'âge adulte (=pacage marin) de population à l'aide de juvéniles nés en captivités. Ces réintroductions doivent néanmoins prendre en compte les possibles différences génétiques entre les population captives et les populations sauvages tout comme la nécessité de définir des protocoles de relâchés maximisant la survie. Des outils de modélisations ou de suivi par balisage peuvent être très utiles pour optimiser la réussite de tels projets. Enfin la concertation avec les pécheurs locaux est indispensable à la réussite de ce genre de projets pour que les efforts de réintroduction ne soient pas ruinés par la surpêche.

L'aquaculture apparait donc comme un outil de conservation lorsqu'elle est bien utilisée et non pas seulement comme une solution de production de produits de la mer s'additionnant simplement à la pêche.