Titre de l'article :

Prédire le risque de l'introduction des auxillaires de lutte biologique : Un approche en Nouvelle Zélande.


Introduction à l'article :

La lutte biologique classique est définie comme étant l’utilisation d’un prédateur, un parasite ou un pathogène pour contrôler une plante ou un animal.C’est une composante importante du système de protection biologique intégrée. Mais avec un taux d’échec élevé(85 à 90 % au niveau mondial) .
L’étude ce focalise sur la lutte biologique en Nouvelle Zélande, où 31% des expériences de lutte biologiques ont fonctionnées. La mesure des risques avant lâchés des auxiliaires pour le contrôle des herbes et insectes nuisibles pose beaucoup de problèmes.
Les impacts environnementaux peuvent donc être définis comme étant comme tous effets mesurables, sur une espèce non-cible résultant de l’introduction d’un organisme exotique.Les auxiliaires Microctonus aethiopoides et Microctonus hyperodae (Hymenoptera) ont été introduits pour contrôler respectivement Sitona discoideus et Listrnotus bonariensis (Coleoptera) après des test en laboratoire (autres études).

Expériences de l'article :

-Effet du comportement (laboratoire) testé en fonction de la photopériode, et on observant l’activité des parasitoïdes et des charançons à parasiter. -Chevauchement d’habitat entre la cible et les potentiels hôtes non-cibles(terrain), enquête sur la faune du charançon des pâturages à 1000 m d’altitudes particulièrement où M. aethiopoides s’est établis et où M. hyperodae a été relâchés.
-Tests en laboratoire sur l’éventail des hôtes: Une série d’espèces de charançons non cibles ont été exposé aux deux espèces de parasitoïdes. La sélection des espèces a été faite sur la base d’un risque potentiel qu’elles soient parasitées, en fonction de leur relation taxonomique, de leur habitat, et de leur écologie similaire aux espèces cibles. -Eventail actuel des hôtes: pour comparer la prédiction avec l’observé, un total de 48 espèces de charançons ont été collectés sur 33 sites à travers la Nouvelle-Zélande et ils ont examiné le taux de parasitisme en disséquant et en observant les parasitoïdes.

Résultats de l'article :

M.aethiopoides parasite S.discoideus(diurne)plus durant le jour.Et
M.hyperodae parasite plus L.bonariensis durant la nuit. M.aethiopoides est un parasite opportuniste limité par l’activité de son hôte. A cause du chevauchement d’habitats, il y a un risque que 41 espèces natives de charançons soient des cibles des parasitoïdes introduits.M. aethiopoides a parasité un auxillaire déjà introduit avant, Rhinocyllus conicus.M. hyperodae, parasite qu’une faible proportion d’espèces natives.M. hyperodae a un régime alimentaire oligophage.Et L. bonariensis peut induire des pertes économique de 78 à 251 M de dollars/an(perte de la qualité des pâturages,problèmes de santé des animaux) si il n'est pas éliminé.M. aethiopoides est polyphage donc il peut parasiter beaucoup de familles différentes.10 espèces natives et 4 espèces introduites ont été parasité par M. aethiopoides.Pour M. hyperodaea seulement 2 espèces non-cibles ont été parasitées, une exotique et une native.

Rigueur de l'article :

-Il existe peu de connaissance sur l’écologie et la phénologie des charançons en Nouvelle-Zélande donc difficile d’anticiper les effets post-relâche d’un auxillaire.

  • Les limites sur les connaissances taxonomiques et écologique est un problème critique dans les études de la gamme d'hôtes non-cibles, et en particulier en Nouvelle-Zélande où la faune est mal connus et décrite de manière incomplète. Cela empêche une étude exhaustive des hôtes potentiels et une sélection objective des espèces pour les tests de laboratoire, et donc dans une certaine mesure compromet la prévision des impacts. -Il est difficile de connaitre tous les impacts d’une introduction. Les exemples donnés ci-dessus pour les deux Microctonus spp. fournissent ce genre des informations sur les risques potentiels, mais ne permettent pas d’avoir des informations quantitatives définitives sur les impacts réels des parasitoïdes sur les populations de charançons non-cibles.
Ce que cet article apporte au débat :

Pour réussir complétement la mise en place et le maintien de la lutte biologique, il faut plusieurs ingrédients :
-Besoin de « Match » entre l’auxillaire et l’espèce cible. Les tests en laboratoires limitent la connaissance de cette correspondance. Ils ont mis en évidence, que les patterns d’activités des parasitoïdes et des hôtes doivent être en même temps pour que le parasitisme est lieu, ce qui n’est pas tout le temps le cas avec les Microctonus et les Coléoptères à parasiter.
-L’éventail phylogénétique de l’auxiliaire permet d’anticiper l’éventail des espèces d’hôtes non cibles.
-L’écologie des hôtes cibles
-Chevauchement d’habitats entre espèces cibles et non cibles.
-Régime alimentaire est importants
-Future recherches devront également déterminer les impacts de M. aethiopoides sur la dynamique des charançons non cibles

Remarques sur l'article :

-Les essais en cage sont souvent critiqués comme étant artificielle et pour mettre trop l'accent sur la gamme d'hôtes. Il est possible que des attaquent se passe dans le laboratoire, mais que cela n’arrive jamais dans la nature.
-L’article ne fournit qu’un aperçu de la complexité pour prévoir les impacts de l’introduction de la lutte biologique car il ce résume à un endroit, et que sur une famille et sur un type de lutte biologique.

Publiée il y a presque 9 ans par A.Christophe.
Dernière modification il y a presque 9 ans.