Titre de l'article :

Les effets négatifs persistants de l'utilisation des pesticides sur la biodiversité et le potentiel de lutte biologique dans des fermes Européennes.


Introduction à l'article :

Les terres agricoles sont aujourd’hui considérées comme étant une extension de l’habitat d’espèce de plantes sauvages et d’espèces d’animaux, de par la surface que les exploitations agricoles occupent(43% en Europe). Ces environnements regroupent une grande diversité.Cependant l’agriculture intensive de ces milieux contribue à l'appauvrissement de la biodiversité en Europe et des services écosystémiques. L’intensification peut à cause de l’augmentation d’herbicide, d’insecticides, de fongicides, et de fertilisants chimiques, entrainer une perte d’habitats semi-naturels, et une baisse de l’hétérogénéité des champs.Ils ont échantillonnés dans 9 aires Européennes l’effet de l’intensification de l’agriculture,les constituants de la diversité des plantes sauvages,des carabes, des oiseaux,le potentiel de lutte biologique et ont testé l’hypothèse que la culture biologique et les programmes agri-environnement réduisent les effets d’une agriculture intensive sur la biodiversité.

Expériences de l'article :

Pour échantillonner les plantes sauvages, ils ont utilisés 3 cadras de 2 x2 m². Chaque plot est placés à 5m d’écart les uns avec les autres sur une ligne parallèle. Toutes les plantes avec au moins deux cotylédons ont été enregistrées. Pour échantillonner les carabes,ils ont capturés pendant 2 périodes de 7 jours.Pour l'échantillonnage des oiseaux, les auteurs ont sur 3 semaines en 3 temps, fait des quadrats de 500x500m².Pour estimer le potentiel de lutte biologique d’un champ l' expérience a duré 2 jours et a été répétée sur 8 jours. Les stades larvaires 3 et 4 des pucerons du pois ont été prélevés et coller à une étiquette en plastique. Les prélèvements ont été placés dans 5 points par champs. Ils ont ensuite compté le nombre de pucerons dans les champs. Puis ils ont récupéré leurs étiquettes avec les pucerons restant.Pour savoir les histoires d’intensification de chaque champs les auteurs ont fait participer les agriculteurs via des questionnaires.

Résultats de l'article :

Une intensification de la production de céréales de 4 à 8 tonnes, résulte en une baisse de 9 espèces de plantes, de 2 à 7 espèces de carabes, et 1 à 3 espèces d’oiseaux. Ils ont trouvés une corrélation positive entre la production des champs, et le taux de pucerons vivant.Une intensification des champs induit un effet négatif pour le potentiel de lutte biologique.Le nombre de plantes est inversement proportionnel à la taille moyenne des champs. Le nombre de plantes sauvages diminuent avec l’augmentation d'utilisation des herbicides, insecticides et fongicides. Le nombre de carabes diminue avec l’utilisation des insecticides, et le nombre d’espèces d’oiseaux diminuent avec l’utilisation des fongicides et des insecticides. La prédation des pucerons diminuent avec l’augmentation d’utilisation des insecticides. Les champs biologique dans l’étude, présentent plus d’espèces de plantes sauvages et d’espèces de carabes.Il y a plus de pucerons prédatés dans ces champs.

Rigueur de l'article :

Ce ne sont que des limites/remarques personnelles: Ils ne s'intéressent qu'à un continent du globe. Ensuite, on ne sait pas vraiment à quoi correspond l’intensification des champs, a part via l’augmentation de la production et donc l’augmentation des pesticides, mais il aurait été intéressant d’avoir une quantification de cette intensification. Un simple questionnaire donné aux agriculteurs ne peuvent pas forcement être fiables. Ensuite concernant la mesure du potentiel de lutte biologique, on comprend mal la méthodologie de leur échantillonnage et ils s’intéressent uniquement à la lutte biologique classique alors qu’il en existe d’autre, à tester, et ne s’intéressent qu’à la lutte des pucerons hors ce n’est pas le seul ravageurs des cultures. Souvent la lutte biologique peut faire intervenir des prédateurs exotiques, et il aurait donc était intéressant de mesurer le potentiel d’invasion biologique dans le cas d’utilisation d’organisme exotique.

Ce que cet article apporte au débat :

L’utilisation intensive des pesticides, insecticides, fongicides a un effet négatif sur la diversité spécifique des plantes, des carabes, sur les oiseaux nicheurs et sur le potentiel de lutte biologique des champs. L’utilisation des pesticides, a des conséquences désastreuses sur les espèces des plantes et d’oiseaux dans les champs d’Europe. Si la biodiversité veut être restaurée en Europe, et les opportunités de créer des productions agricoles utilisant les services des écosystèmes basés sur la biodiversité, comme la lutte biologique, il est nécessaire qu’en Europe il y est un changement radical dans l’utilisation des champs, avec une minimisation de l’utilisation des pesticides à large échelle.

Publiée il y a presque 9 ans par A.Christophe.
Dernière modification il y a presque 9 ans.