Biodiversité: réexamination de la perte des espèces
Il existe un décalage entre les prédictions de disparition des espèces dues à la perte des habitats et les disparitions constatées. Les modèles théoriques utilisés peuvent sur-estimer la vitesse de disparition des espèces. La répartition spatiale est la plupart du temps considérée aléatoire dans les modèles alors qu'elle est la plus souvent agglomérée. En prenant en compte ce facteur, la diversité théorique apparaît plus proche de la diversité observée.
Les modèles utilisés pour estimer les perte d'espèces en fonction de la réduction de l'habitat peuvent sur-estimer le taux de disparition des espèces. Ce décalage avec les données issues d'observations est utilisé par les sceptiques pour discréditer la crise de biodiversité prétendue.
Un autre estimateur de la biodiversité est proposé, réduisant ce décalage.
Les auteurs de cette revue n'insinuent pas qu'il y ait une absence d'extinction de masse, mais proposent un outil plus robuste pour prévoir les taux de disparition des espèces.