Le risque de perturbations naturelles rend les contributions futures des forêts du Canada dans le cycle du carbone mondial très incertaines.
Les forêts sont un moyen de stockage du CO2 atmosphérique, mais les contributions net d’une forêt sur le cycle du carbone sont relativement faibles, car la photosynthèse (absorption de CO2) et la respiration s’équilibre, mais seulement une fois que la forêt a atteint un certain âge. Par ailleurs il ce peux qu’une perturbation de cet équilibre advienne et que cela entraine une émission massive de carbone. Ici les auteurs se sont focalisés sur des épidémies d’insectes ravageurs sur les forêts canadiennes qui représentent 7% des forêts mondiales.
Les forêts canadiennes sont surveillées par le Canadian Forest Inventory qui publie des données pour répertorié les incendies et les maladies dû aux insectes. Les auteurs se sont focalisés sur les données collectées entre 2000 et 2006. Pour les estimations les auteurs ont postulés que 1.106 tonnes de carbones dans la forêt équivaux à 3.67.106 t de CO2 atmosphériques.
Les forêts Canadiennes ont globalement stockées du carbone entre 2000 et 2001 (125 MtC), avant de devenir une source de carbone en 2002 (-72 MtC). L’année où la forêt fût le plus sévèrement impactée fût 2006 où plus de 100000 km2 ont été infesté ce qui correspond à 245 Mt de CO2 largués dans l’atmosphère (environ 30% des émissions de CO2 canadienne). Les modélisations montrent que les forêts canadiennes resterons des sources à CO2 jusqu’en 2020 au moins. Alors que les incendies sont ponctuels, les épidémies d’insectes sont cycliques (environ tous les 35 ans au Canada) et des solutions doivent être trouvées, mais les forêts canadiennes sont tellement étendues que cela semble très difficile.
Les changements globaux peuvent aussi affecter les capacités de stockage du carbone par les forêts. En effet l’augmentation des évènements extrêmes tels que les feux de forêt sauvage ou les épidémies d’insectes peuvent augmenter le relargage de carbone dans l’environnement