Efflorescence du phytoplancton à méso-échelle dans l’océan Antarctique stimulée par la fertilisation par le fer
Dans cet article on s’intéresse à l’Océan Antarctique. Il représente le plus grand réservoir de macronutriments inutilisés des eaux de surface, c’est donc un site potentiel de séquestration du CO2 atmosphérique par la fertilisation par le fer des océans.
Les auteurs étudient les facteurs et conditions nécessaires à l’obtention d’une efflorescence dans cette région permettant une séquestration du carbone. Par exemple, il est important d’avoir une disponibilité en silicate, en particulier pendant l'été, car elle peut déterminer le taux de croissance de diatomées. Les conséquences des stocks d’algues sur les grands brouteurs sont aussi étudiées car leurs impacts ne sont pas encore connus.
Des expérimentations in situ SOIREE (Southern Ocean iron-release experiment) ont permis d’aborder ces questions.
Ces expériences ont été effectuées en février 1999 dans l’Océan Antarctique.
Le site de SOIREE a été choisi afin de représenter les propriétés d’une vaste région des eaux des océans HNLC.
Plusieurs techniques in situ on été réalisées dont l’une qui utilise un traceur comme l'hexafluorure de soufre (SF6 ) permettant de suivre les eaux enrichi fer.
SOIREE permet de confirmer qu’il y a une co-limitation du fer et de la lumière sur le site étudié, mais la supplémentation par le fer provoque un bloom de phytoplancton et de production primaire ayant pour conséquence une baisse de CO2.
Méthodes dures à comprendre.