Titre de l'article :

Prédictions et vérifications des conséquences attendues et inattendues de la fertilisation de l’océan à large échelle


Introduction à l'article :

La hausse de la concentration de CO2 atmosphérique se présente comme un des plus grands challenge de notre temps. Il a été établi que les émissions dues à la combustion des carburants fossiles doivent être réduites pour stabiliser le CO2 atmosphérique assez pour éviter le rapide changement climatique et ces conséquences pour l’humanité (IPCC 2007). Plusieurs modes d’atténuation sont alors analysées. Ici les auteurs examinent les conséquences direct ou indirect de la proposition : la fertilisation des océans à une échelle suffisamment grande induirait une diminution du CO2 atmosphérique les prochaines décennies avenir.

Expériences de l'article :

Les auteurs analysent les conséquences des OIFs (fertilisation des océans par le fer) grâce à de la bibliographie qui comporte des résultats de modélisation ou d’expériences in situ.

Résultats de l'article :

En principe (modélisation) la fertilisation peut permettre une faible stabilisation du CO2 si elle est effectuée dans les régions des l’océan HNLC ou si on combine des macronutriments et du fer. Mais les possibles conséquences «inacceptables» sur des siècles ou plus ne sont pas prises en compte.

La fertilisation est controversée pas seulement pour ces effets incertains mais aussi à cause des intérêts commerciaux (elle pourrait coûter plusieurs milliards d’euros)

Conséquences directes aux OIFs :
-Bloom de phytoplanctons qui mènerait à un épuisement des macronutriments dans les eaux de surface
-haute concentration de macronutriments et de carbone associé au matériel organique qui se sont déposés dans les profondeurs.
-faible concentration en oxygène en dessous de la surface de l’eau à cause de la matière organique dissoute produite par décomposition

Conséquences indirectes :
Pêches, hausse de gaz à effet de serre méthane et N2O, morts des poissons par hypoxie…

Ce que cet article apporte au débat :

Dans un contexte où le réchauffement climatique continue de s’aggraver, cette stratégie est à considérer malgré ses conséquences notables.

Le potentiel de OIF peut induire une différence significative dans les valeurs de co2 bien que cela ne soit pas prouvé. Pour cela il faut intentionnellement altérer l’écosystème et les cycles biogéochimiques dans plusieurs océans du monde pour un siècle ou plus.

Les auteurs proposent que si les effets secondaires des OIF ne peuvent pas être vérifié, il y a de bonnes raison de penser que les OIFs ne devraient pas être considérés comme une technologie pour atténuer le climat.

Remarques sur l'article :

Pose de bonnes questions pour analyser les conséquences de fertilisation des océans.

Publiée il y a plus de 8 ans par D.Djerrab.
Dernière modification il y a plus de 8 ans.