Urbanisation : destructeur de biodiversité ou nouveau moteur de l’évolution ?
la ville, qui est un écosystème à part entière, exerce des pressions de sélection sur les organismes qui y vivent. En effet les conditions sont différentes de l’état naturel : comme la connectivité du milieu (entre espace vert et espace minéralisés) [Reed F Nos 2004), la température souvent plus élevée [Oke 1995], la disponibilité de l’eau qui est souvent amoindri (hétérogène) [Hough 1995], la composition des sols affectés par les activités humaines (taux de N [Vitousek et al, 1997] , métaux lourds [Pouyat & Mcdonnell 1991]), l’insertion d’animaux non natifs (chats [Nilon & Pais 1997]). Donc l’expansion urbaine engendre une perte directe de biodiversité en détruisant et en modifiant l’habitat. [Mckinney 2002]
Mais il existe de nombreux exemples d'adaptations d’animaux à ces conditions qui modifient leur comportement ou leur physiologie en réponse à ce changement.
Donc d’une part il y a un impact négatif de l’urbanisation sur la biodiversité mais d’autre part il y a une réponse phénotypique de la part des organismes à ce changement de milieu qui permet même à certains de se développer fortement.
Problématique: Est-ce que les zones urbaines peuvent être une source de spéciation malgré l’impact négatif qu’elles engendrent ?