Le point G est-il une réalité anatomique ?
Le plaisir procuré par l'orgasme lors de l'acte sexuel permettrait de faciliter la copulation, et en théorie la procréation. Pourtant l'orgasme reste peu étudié par les scientifiques. Ce plaisir, selon des croyances répandues, atteindrait son summum lorsqu'il y a stimulation physique d'une zone érogène appelée point G. On a d'abord parlé du point G féminin, et plus récemment on commence a retrouver des évocations du point G masculin.
Afin de pouvoir mener une réflexion sur la réalité de ce point G, on peut d'ores et déjà se poser la question de sa définition : désigne-t-il un point très précis, constitue-t-il une entité anatomique bien identifiable ? S'agit-il d'une zone plus floue ? Constitue t-il une entité indépendante du clitoris, dans le cas des femmes, et de la prostate, dans le cas des hommes ? Le cas échéant, existe-t-il chez toutes les femmes et les hommes ?
Serpent de mer de la sexualité, l'existence du point G chez les êtres humains est très controversée et suscite de nombreux fantasmes.
On constate que de nombreux contenus considèrent son existence comme acquise, souvent sans qu'on sache toutefois si ce qui est appelé "point G" est lié ou non au clitoris.
Ici, nous nous demanderons si les données scientifiques disponibles permettent de conclure à une réalité anatomique du point G, indépendante ou non des organes déjà connus comme le clitoris.
Pourquoi proposer cette alternative ?
Il s'agit d'élargir la réflexion au point G masculin, dont il est prouvé que la stimulation de la prostate stimulerait le plaisir sexuel.