Quels sont les impacts environnementaux des organismes génétiquement modifiés en agriculture et en élevage ?
Le génie génétique et la découverte des enzymes de restriction dans les années 1960 ont permis la mise au point d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Le patrimoine génétique de ces organismes est modifié volontairement par l’Homme dans le but d’obtenir des lignées avec des traits phénotypiques nouveaux ou des valeurs différentes de traits pré-existant. Ils sont utilisés dans de nombreux domaines: la recherche fondamentale, la médecine, l'industrie. Ils constituent également l’un des moyens pour l’agriculture et l’élevage de faire face à l’essor des exigences commerciales et aux besoins alimentaires accompagnant la croissance de la population humaine. En effet, par rapport aux variétés traditionnelles, les OGM peuvent avoir une tolérance accrue face aux produits biogéochimiques, aux insectes, aux microorganismes et aux perturbations environnementales, ce qui permet d'augmenter les rendements.
Alors que de nombreux pays (USA, Brésil, Chine, …) autorisent la culture et l’élevage d’OGM, il n’existe pas de consensus scientifiques sur leurs impacts environnementaux notamment. Les recherches seraient marqués d’une part, par des lacunes méthodologiques et d’autres part, par des conflits d’intérêts. Ainsi, seuls 10% des auteurs affirment qu’ils sont dépourvus de conflits d’intérêts sur le sujet des OGM (Hilbeck et al., 2015).
Il existe de nombreuses méthodes de transformations génétiques mais nous ne considérerons que les organismes modifiés génétiquement obtenus par les techniques de transgénèse. L'organisme d'intérêt est génétiquement modifié par l'insertion dans ces cellules d'un plasmide bactérien, contenant le gène qui lui conférera de nouvelles propriétés. Ce gène provenant d'une espèce différente.
Nous nous demandons quels impacts ces organismes modifiés génétiquement, exploités dans les cultures agronomiques et les élevages, peuvent avoir sur leurs environnements ?
Pourquoi proposer cette alternative ?
Cette alternative constitue le cadre de notre controverse.