L'empathie est-elle le moteur nécessaire de l'existence de comportements d'entraide ?
Introduction et contexte général
L'empathie, comme toute notion liée à l'expression des sentiments, peut être délicate à cerner et à appréhender. En effet, cette notion comprend une large composante cognitive.
Le but de cette étude bibliographique serait ici d'émettre des pistes de réponses concernant l'utilisation de l'empathie au cours de comportements dits coopératifs, en essayant de décrypter les mécanismes sous tendant la prise de décision coopérative chez les animaux majoritairement. Nous pouvons fournir deux définitions distinctes liées aux processus empathiques. Dymond en 1949, se place selon une approche cognitive en caractérisant une personne dotée d'empathie comme pouvant "facilement" se mettre à la place d'une autre, tout en prédisant facilement ses pensées, états d'âmes et actions dans ce contexte. D'autre part, selon Stotland en 1969, elle est définie comme une réponse émotionnelle aux expériences émotionnelles vécues par des semblables (rétroaction), et non comme une anticipation.
Cette controverse un peu atypique nécessitera de notre part un travail au niveau de sa formulation que nous souhaitons faire naître de ce titre. Il nous faudra analyser diverses études de cas afin de dégager quelques axes et idées débattues, permettant de la faire émerger pas à pas.
Problématique sous-jacente : A quel niveau définir l'empathie et dans quel domaine (sciences sociales, biologiques, ou sens commun) ? Qu'entend t-on par le terme "comportement altruiste"? Existe t-il un continuum de comportement altruistes ? Comment mesurer l'empathie ? Existe t-il une frontière entre empathie et altruisme ?
Des définitions
-Qu’est ce que la coopération ? Comportement qui procure un bénéfice à un individu qui a spécifiquement évolué dans ce sens. Ceci a donc pour vertu d’évincer l’ensemble des comportements n’ayant pas été expressément sélectionnés pour procurer un avantage à un autre individu.
Cadre conceptuel
Hypothèses éventuelles : L'apparentement entre individus pourrait constituer un élément clé au sein de la réalisation de comportements "altruistes", au delà de l'empathie en soi.
D'autres paramètres notamment abiotiques (définit de ressources, stress..) pourraient moduler ces comportements altruistes.
Attendus : Plus le degrés d'apparentement entre individus soit fort, plus les actes altruistes soient dirigés préférentiellement vers ces individus (et vice versa).
Selon l'appartenance phylogénétique des espèces l'on pourrait s'apercevoir de l'apparition de l'empathie.