Titre de l'article

Endosymbiontes et pertes de colonies d'abeilles domestiques ?

Introduction à l'article

Cet article est une Letter dans la revue Trends in Ecology and Evolution.
Au-delà de toutes les causes déjà avancée pour le déclin des abeilles mellifères, la présence d’endosymbiontes dans cette espèce est proposée.
Le déclin des abeilles domestiques est pour les auteurs très préoccupant car elles seraient « essentielles » à la pollinisation des cultures.

Expériences de l'article

Cette Letter ne comporte pas d’expériences. Elle se contente de donner des pistes d’études du lien entre les endosymbiontes et les colonies d’abeilles domestiques.

Résultats de l'article

Des études poussées sur les endosymbiontes de l’abeille domestique sont nécessaires, et au vu de la littérature précédente, les auteurs suggèrent d’utiliser une méthodologie regroupant analyses métagénomiques et expériences de laboratoires. Cela pourrait permettre de comprendre les communautés de micro-organismes et virus associés à Apis mellifera et à leurs parasites, dans des colonies avec ou sans mortalité.
Les endosymbiontes pourraient ainsi jouer un rôle dans les pathologies d’Apis mellifera et une étude plus approfondie de ces derniers serait en mesure de déterminer leur rôle dans le syndrome d’effondrement des colonies.

Rigueur de l'article

Alexandre Aebi et Peter Neumann étaient tous les deux chercheurs en Suisse au moment de la publication. Leurs recherches portées à cette période-là sur l’abeille domestique. Il est donc normal qu’ils voient Apis mellifera comme un pollinisateur « essentiel », puisque c’est leur modèle d’étude et qu’ils n’ont pas forcément l’occasion de s’intéresser aux pollinisateurs sauvages.

Ce que cet article apporte au débat

Cet article n’est important dans notre controverse seulement parce qu’il a été commenté par la suite par Ollerton et al. (2011), en désaccord avec la place qu’accorde cet article à Apis mellifera et son déclin dans le service écosystèmique de pollinisation. Les auteurs de cet article ont par la suite répondu à Ollerton et al. (2011).
La cause avancée de déclin par les endosymbiontes n’est pas le cœur de notre controverse et nous ne souhaitons pas nous attarder dessus.

Remarques sur l'article

Comme dit plus haut, nous nous intéressons à cet article seulement car il est le point de départ d’un commentaire puis d’une réponse, à cause de sa vision du rôle de l’abeille domestique dans la pollinisation.

Publiée il y a plus de 4 ans par C.Gay.
Dernière modification il y a plus de 4 ans.
Article : Endosymbionts and honey bee colony losses ?