Les adjuvants d'aluminium des vaccins injectés dans les muscles: histoire naturelle, pathologie et pathologie associées.
Les sels d'aluminiums sont utilisés comme adjuvants dans les vaccins depuis 1926. Ce sont les adjuvants les plus couramment utilisés dans les vaccins humains et vétérinaires.
Bien que généralement bien tolérés sur le cours terme, leur action retardée est suspecté depuis plusieurs années.
Par exemple, la présence de granulomes alumniques (aussi appelés myofasciite à macrophages) est associée à des arthromyalgies de la fatigue ainsi que des dysfonctions cognitives. Il est aussi important de regarder comment est traité l'aluminium sur long termes: stockage au sein des organes lymphoïdes et au niveau du cerveau. Ce phénomène a été étudié chez l'animal et serait dû à des translocations (dépendantes de MCP1/CCL2) au sein des monocytes/macrophages qui, par un mécanisme de cheval de Troie, permettraient à l'aluminium de pénétrer dans le cerveau puis d'y rester.
A l'échelle globale la vaccination semble bien toléré, et la rareté des effets indésirables fait penser que plusieurs facteurs sont en jeux. Les auteurs suggèrent ainsi que des variations génétiques individuelles pourraient aider à expliquer ce phénomène.
Ils concluent aussi que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre comment est stocké puis éliminé l'aluminium.
De nombreuses études citées ont été réalisées par le même auteur principale que celui de la review. C'est une limite méthodologique induisant un biais. Cette équipe française étudie la question de l'adjuvant d'aluminium comme cause de syndromes cliniques depuis la fin des années 1990.
Bien que ne déclarant pas de conflit d'intérêt pour cette étude, des financements provenant d'association en rapport avec les myopathies et myofasciite à macrophages ont été perçues. Ils ont aussi reçus des financements de la part de l'ANSM et de la région île de France.
Cette review est intéressante dans le débat car la question de l'aluminium dans les vaccins et leur rôle dans d'éventuelles maladies et forte.
Cependant cette review reprend beaucoup les études publiées par la même équipe, ce qui limite l'intérêt de la review. Elle est à confronter avec les résultats d'autres équipes.
Il est intéressant de noter qu'en 2015 (la majorité des études citées dans cette review sont antérieurs à 2016) la revue Prescrire n'établit pas d'association entre la présence d'une lésion histologique dénommée myofasciite à macrophages et un syndrome clinique spécifique au regard de la qualité des études relevées.
Aluminum oxyhydroxide (Alhydrogel®) is a nano-crystalline compound forming aggregates that has been introduced in vaccine for its immunologic adjuvant effect in 1926. It is the most commonly used adjuvant in human and veterinary vaccines but mechanisms by which it stimulates immune responses remain ill-defined. Although generally well tolerated on the short term, it has been suspected to occasionally cause delayed neurologic problems in susceptible individuals. In particular, the long-term persistence of aluminic granuloma also termed macrophagic myofasciitis is associated with chronic arthromyalgias and fatigue and cognitive dysfunction. Safety concerns largely depend on the long biopersistence time inherent to this adjuvant, which may be related to its quick withdrawal from the interstitial fluid by avid cellular uptake; and the capacity of adjuvant particles to migrate and slowly accumulate in lymphoid organs and the brain, a phenomenon documented in animal models and resulting from MCP1/CCL2-dependant translocation of adjuvant-loaded monocyte-lineage cells (Trojan horse phenomenon). These novel insights strongly suggest that serious re-evaluation of long-term aluminum adjuvant phamacokinetics and safety should be carried out.