Titre de l'article

"Captive breeding genetics and reintroduction success"
" la génétique de la reproduction en captivité et le succès de la réintroduction"

Introduction à l'article

La réintroduction d'espèces dans leur milieu naturel est une technique pour sauver les espèces en voie de disparition. Le succès des programmes de réintroduction est difficile à évaluer car cela requiert des données à long terme. Les réintroductions sont considérées comme des succès si elles aboutissent à des populations autonomes. Les projets utilisant des animaux élevés en captivité ont moins de succès que ceux utilisant des animaux sauvages.

Expériences de l'article

Tout d'abord il y a une étude du cycle de vie et de dynamique de populations sauvages (oiseaux et des mammifères avec une durée de vie courte). Puis il y a un paramétrage des facteurs génétiques (à partir de populations sauvages). Ensuite il y a une étude de la translocation chez les populations en captivités. Pour finir il y a une mesure de la viabilité des populations en fonction du temps en captivité.

Résultats de l'article

Sans tenir compte des considérations génétiques l'extinction est corrélée négativement avec D (la durée de temps en captivité). Avec les considérations génétiques, l'aptitude de la population sauvage diminue avec l'augmentation de D, car des mutations létales peuvent accéléré l'extinction. Les espèces qui ont passées plusieurs générations en captivité accumulent des mutations qui peuvent être nuisibles dans le milieu naturel, ce qui augmente le risque d'extinction de la population relâchée. De multiples réintroductions échelonnées sur plusieurs années devrait diminuer les risques d'extinctions des populations relâchées. La subdivision des populations captives permet une réduction des proportions des mutations fixées et facilite la purge de cette charge génétique dans la population réintroduite. Relâcher des individus venant de ces différentes subdivisions dans la même localité, augmente les chances de réussite.

Ce que cet article apporte au débat

Cette article nous montre que la réintroduction d'espèces dans leur milieu naturel n'est pas toujours un succès. C'est un mécanisme très complexe qui dépend de beaucoup de facteurs. Le facteur étudié ici est la durée de captivité des individus relâchés. Les individus nés en captivité ont moins de chance de survie que des individus sauvages.

Publiée il y a plus de 8 ans par C.Soubiran.
Dernière modification il y a plus de 8 ans.
Article : Captive breeding genetics and reintroduction success