Changements climatiques, processus océaniques et fertilisation de l'océan par le fer
En 1990 Martin à proposé un mécanisme de fertilisation des océans pour diminuer le CO2 atmosphérique et donc le réchauffement climatique. Les scientifiques ont répondu par un séminaire organisés en 1991 par ASLO (American Society of Limnology and Oceanography) et en 2007 à L'Institut océanographique de Woods Hole. Cependant beaucoup de questions clés concernant cette méthode sont restées en suspend. Dans cet article la viabilité de cette méthode comme option pour freiner l’augmentation de CO2 atmosphérique est analysée. Pour cela Kenneth L. Denman considère 4 points : 1) énoncer un objectif d'atténuation clair 2) estimer les quantités de CO2 rejetées dans L’atmosphère 3) examiner la capacité de l'océan à piéger des quantités comparables, 4) identifier de possibles effets secondaires.
Dans cet article Il ne s’agit que de réflexion basées sur de la bibliographie.
Suivant les modèles de simulation considérés et en prenant en compte différents paramètres écologique et chimique les résultats sont très variables. Mais tendent tous à conclure une faible baisse de la cumulation des émissions de CO2 (qui continuent à croître) par cette méthode de fertilisation des océans.
Principaux effets secondaires possibles:
Quelles sont les perspectives de la fertilisation par le fer comme mesure efficace d’atténuation ?
La séquestration du CO2 grâce à la fertilisation des océans reste une méthode d’atténuation potentielle. Au fil du temps, Tous les scenarios montrent une diminution de la quantité de CO2 susceptibles d'être libérée par les combustibles fossiles. Mais il reste encore à étudier la réelle ampleur de la séquestration de CO2 ainsi que la quantité de co2 susceptible d’être séquestrée.
Observations indicate that the rate of increase in concentration of atmospheric CO2
is increasing faster than projected in any of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC)
emission scenarios. Several mitigation measures, referred to as ‘geoengineering options’, have been proposed to remove CO2 from the atmosphere. To be successful, such a mitigation operation must remove ‘significant’ CO2 from the atmosphere for many decades, be verifiable, and not cause deleterious side effects. One option, purposeful addition of iron to fertilize photosynthetic uptake of CO2 by phytoplankton in regions of the ocean where iron is a limiting nutrient, has received considerable scientific attention. In the last 15 yr, a dozen small-scale open ocean iron fertilization experiments have been performed and a succession of models of large-scale fertilization have been developed. As successive models have become more realistic, the amounts of CO2 forecast to be sequestered have dropped, and in all cases are small relative to the amounts of CO2 projected to be released through fossil fuel burning over the next century for any of the IPCC emission scenarios. Possible side effects include a long term reduction in ocean productivity, alteration of the structure of marine food webs, and a more rapid increase in ocean acidity. Most importantly, increased remineralization associated with the increased downward export of organic carbon particles would result in increased production of the third most important long-lived greenhouse gas, N2O. The magnitude of this effect is poorly known.