Titre de l'article

Effets directs du bétail sur les oiseaux des prairies au Canada.

Introduction à l'article

L'élevage est une partie importante de l'économie mondiale, plus de 3 450 millions d'hectares de terres dans le monde sont utilisés comme pâturages. Ces terres abritent également des oiseaux de prairie, dont beaucoup connaissent un déclin important de leur population, principalement en raison de la perte et de la dégradation de leur habitat. Comprendre les relations entre le bétail et les oiseaux cohabitants est essentiel à la conception et à la mise en œuvre de pratiques de gestion du bétail écologiquement durables. L'objectif des auteurs était de fournir une évaluation de la destruction des nids d'oiseau des prairies par le bétail. Ils ont évalué les effets de la gestion des pâturages et de la géographie sur les taux de destruction des nids et des destructions situées dans le cadre plus large du pâturage du bétail et ses effets sur la survie des nids. Pour cela, ils ont compilé et classifié des données recueillies provenant de 18 études réalisées dans 9 régions au Canada.

Expériences de l'article

Les auteurs de la revue ont recueilli des données sur le système de pâturage (en rotation ou pendant toute la saison), la pression de pâturage (intensité de pâturage),la région, le type de prairie (indigène ou ensemencée), les espèces aviaires et le destin de leur nid. Ils ont défini la destruction des nids comme toute perte de nid imputée directement au bétail, par destruction (piétinement, prédation) ou par abandon suite à une perturbation.
La plupart des ensembles de données ont été fournis par les chercheurs principaux et ont été non publiés ou publiés avec des données résumées sur la destruction des nids.

Résultats de l'article

Les taux globaux de destruction des nids par le bétail étaient trop faibles pour avoir un effet important sur la survie des nids et la productivité aviaire. La mise en œuvre de mesures visant à réduire la destruction des nids au-delà des niveaux observés dans le cadre des pratiques de gestion actuelles peut ne pas avoir de valeur écologique ou économique, sauf dans des circonstances isolées dans lesquelles de lourdes pertes se produisent (forte intensité de pâturage, prédation élevée...)

Rigueur de l'article

Les taux de destruction des nids par les bovins étant si faibles, il est difficile d'estimer les risques à partir d'une seule étude. Ils ont donc combiné les données de nombreuses études pour estimer ces risques. Cependant, les avantages de mener ces analyses en utilisant un échantillon de grande taille sont également associés à des inconvénients. Le nombre de périodes d'exposition par nid, les intervalles entre les vérifications du nid et les méthodes permettant de confirmer si les nids ont perpétué ou non varient selon les études. En raison de l'étendue de cette étude, il est difficile de contrôler ces biais et certaines estimations de la survie des nids ont pu être affectées.

Ce que cet article apporte au débat

Les résultats suggèrent que les impacts indirects d'un pâturage bien géré peuvent être considérables et positifs quand à la perpétuité des nids d'oiseaux.

Figure
Légende :

Emplacement des sites d'étude et des points de nidification par écorégion à partir de 18 études sur les effets directs du bétail sur les nids d'oiseau des prairies au Canada.

Publiée il y a plus de 5 ans par K. Gawron.
Dernière modification il y a plus de 5 ans.
Article : Direct Effects of Cattle on Grassland Birds in Canada
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  • Auteurs
    BARBARA I. BLEHO, NICOLA KOPER, CRAIG S. MACHTANS
  • Année de publication
    2014
  • Journal
    Conservation Biology
  • Identifiant unique
    10.1111/cobi.12259
  • Accéder à la référence
  • Apparait dans la controverse
    Le pastoralisme est-il néfaste ou bénéfique pour la biodiversité ?
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