Titre de la review

Des dinosaures aux dodos : Qui doit-on ou peut-on dé-éteindre ?

Résumé de la review

De nouvelles technologies se sont développées pour faire revivre des espèces éteintes. Que se soit de la manipulation génétique ou les techniques de clonages grâce à des cellules préservées, la perspective de faire revivre des espèces ou de prévenir les risques d’extinction est réelle. La technique génétique est réalisée à partir d'une espèce actuelle (proche au niveau de l'ADN) qui une fois manipulée serait proche, voir semblable à l'espèce éteinte. En revanche la deuxième repose sur la préservation de cellules de l’espèce éteinte qui vont ensuite être clonées. La préservation des cellules reste un processus fragile, la première technique semble celle la plus adaptée pour un large choix d'espèces. Plusieurs espèces ont fait l'objet de discussions sur la possible manipulation génétique. De telles intentions ont été émises pour le Pigeon voyageur (espèce éteinte) avec le Pigeon à Queue barrée, le mammouth laineux avec l'éléphant d'Asie et avec plus de précaution l'Homme Néandertalien avec l'Homme actuel. La capacité de réintroduire une espèces éteinte dépend entièrement de la qualité de l'ADN récolté. Car même si celui ci est préservé dans les conditions adéquates, il devient inutilisable après 1,5 millions d'années. Dans le cas du mammouth laineux qui s'est éteint depuis quelques milliers d'années le succès de la réintroduction est compromis par sa stratégie de reproduction. En effet, cette espèce à l'habitude de réaliser des génération longue et avoir une croissance lente. Il ne fait qu'un bébé par portée et cela tout les trois ou quatre ans. Ce mode de vie rend le temps de réintroduction pour que l'individu soit bien établie long et augmente le budget alloué à l'espèce considérablement. De plus au moment d'une perturbation l'espèce aura plus de mal à retrouver une stabilité de population. En revanche, le pigeon voyageur, lui est une espèce qui fait beaucoup d’œufs par pontes qu'il peut réaliser plusieurs fois par ans. Les oiseaux, sont en revanche difficiles à cloner du fait de leur coquille d’œuf, il est préférable de se tourner vers des espèces plus simple au niveau génétique comme les amphibiens ou les papillons. Hormis l'aspect de la manipulation génétique, le succès de l'établissement de l'espèce réintroduite dépend de la conservation de son habitat passé. Certaines espèces ne pourront jamais coloniser à nouveau leur territoire comme le dauphin de rivière de Chine dont l'habitat est trop pollué aujourd'hui. L'impact sur l'environnement de la réintroduction de l'espèce éteinte est aussi à considérer. Certaines espèces disparues fournissaient des services particuliers nécessaire au bon fonctionnement de l'écosystème. Le dodo était reconnu pour sa capacité à disperser les graines sur l'île Maurice et contribuer ainsi au renouvellement de la flore. Pour conclure l’idée soulevée est que dé-éteindre une espèce disparue reste un processus instable. Il serait plus pertinent de se tourner vers les espèces qui sont en danger critique d’extinction en renforçant leur population pour éviter leur fin.

Rigueur de la review

Le chercheur qui a écrit cet article de revue fait partie du Département de Génétique de l'Université de Londres. Le fait que ce soit qu'une personne qui est rédigé l'article remet en question son intégrité et la neutralité de son point de vue. Cependant son analyse repose sur plusieurs articles scientifiques rendant son discours pertinent.

Ce que cette review apporte au débat

L’intérêt est qu'ici les faisabilités techniques sont abordées, notamment les procédés génétiques (clonage ou manipulation). Il est nécessaire pour réussir la réintroduction de comprendre dans quels milieux se trouvait l'espèce et de pouvoir la reproduire au mieux. De plus, il ressort de cet article que la biologie de l'espèce ainsi que son mode de vie sont des paramètres très importants au bon établissement de l'espèce.

Publiée il y a presque 8 ans par N. Ostandie.
Dernière modification il y a presque 8 ans.
Review : From dinosaurs to dodos: who could and should we de-extinct?