Impacts de l'intensification de l'agriculture pastorale sur les sols: défis actuels et émergents et implications pour les utilisations futures des terres
Afin de rester compétitive, la Nouvelle-Zélande doit réussir à intensifier sa production agricole. Cependant, cette intensification se heurte au problème de la dégradation des sols par les activités pastorales (érosion et computation des terres), ainsi qu'à la perte de matière organique du sol. Or, les pores et les organismes du sol sont essentiels pour une régulation et une "mobilité" des éléments nutritifs , des gaz et de l'eau. Ainsi, une intensification ne peut être envisagée sans connaissance des risques et sans gestion appropriée pour éviter la pollution des eaux souterraines et de surface. De même pour les gaz atmosphériques, lorsqu'on réalise que 50% des gaz à effet de serre sont dûs aux systèmes de pâturage.
L'article recense les connaissances actuelles sur l'érosion et la dégradation des sols dûs aux activités pastorales. L'auteur passe en revue les terres de Nouvelle-Zélande, leurs caractéristiques et les enjeux associés à celles-ci pour valoriser ces terres et limiter les impacts qu'auraient une activité pastorale sur ces dernières.
Les pâturages sont des écosystèmes particuliers, soumis à des pressions constantes. Une intensification dans leur exploitation risque d'engendrer de nombreux problèmes, notamment des soucis découlant directement de la dégradation des sols. Cet article permet de comprendre les enjeux concernant le sol, comment l'activité pastorale prend sa place dans l'équilibre ou le déséquilibre des pâturages et les actions possibles pour conserver une productivité élevée et durable.
Selon les régions, les pâturages n'ont pas les mêmes effets, il est donc important d'adapter ses stratégies. Y a-t-il des régions où le pastoralisme n'est pas envisageable ou seulement néfaste ? Dans quelles régions peut-il être bénéfique et en quoi ?
It is widely believed that New Zealand is blessed with large areas of versatile and élite soils, but the reality is that more than 65% of New Zealand’s soils have some physical limita- tion to their use for pastoral agriculture. Failure to build this constraint into farm-system designs compromises the current production base, ongoing production gains and, increasingly, the wider environment in which we live.
• Pastoral agriculture is placing mounting pressure on soil pore structure and function, a key attribute that governs a wide range of soil services and ecosystem functions.
• Combatting accelerated soil erosion in hill land, soil compac- tion on flat and rolling landscapes, emissions from land to air and water and increasing competition from other land uses are issues that will shape the future of the pastoral industry.
• Pastoral agriculture will continue to be the dominant land use in hill land. The same cannot be said of lowland, where animals might be seen less as they spend more time on feed pads or indoors, or not seen at all as the animals have been replaced by fodder and grain crops.
• In keeping with the concept of matching land use to inherent land-use capability, production technologies which are em- ployed to lift production must be matched by technologies to mitigate the additional emissions to air and water. As we seek to produce beyond current ceilings, consideration needs to be given to the suitability of some soils for intensification.