Titre de la review

Le Point-G féminin est-il une entité anatomique distincte?

Résumé de la review

Partant du constat que l'existence d'un point G (distinct anatomiquement) était une question controversée, les auteurs de cette revue se sont donnés comme objectif de fournir une vue d'ensemble des études soutenant ou réfutant l'existence anatomique d'un tel point G. Ils ont recherché, grâce à PubMed, les articles, essais cliniques, compte rendus de colloque, rapports de cas et revue d'études anglophones publiés entre 1950 et 2011 dans des articles à peer-review (revue par les pairs) Ils ont pour cela utilisé les mots clés "G-spot", "Grafenberg spot", “vaginal innervation,”“female orgasm,”“female erogenous zone,” and “female ejaculation.”

Les résultats : après examen de toutes ces donnés, les auteurs soulignent que la littérature cite de nombreux cas d'essais cliniques qui ont tenté de confirmer cette existence à partir de sondages, de cas individuels, de marqueurs biochimiques. Les sondages menés montrent que la majorité des femmes interrogées croient que ce point G existe malgré le fait qu'elles ne sont pas capables de le localiser. Les tentatives de caractérister l'innervation vaginale ont montré des différences dans la répartition de ces nerfs dans l'ensemble du vagin, bien que ces résultats n'ont pas montré qu'ils puissent être universellement reproductibles. De plus, les études radiographiques ont été incapables de démontrer l'existence d'une entité unique autre que le clitoris, dont la stimulation conduit à l'orgasme.

Les conclusions : les mesures objectives ont échoué à fournir des preuves consistantes et solides en faveur de l'existence d'une entité anatomique qui pourrait être liée à ce fameux point G. Cependant, des rapports que les auteurs considèrent comme fiables ainsi que des témoignages sur l'existence d'une zone très sensible dans la paroi vaginale antérieure soulèvent la question de savoir si suffisamment de modalités d'investigation ont été mobilisées dans la recherche du point G.

Rigueur de la review

Le choix des mots clés utilisés pour cette revue d'étude pourrait être interrogé, de même que le choix de s'en tenir à une littérature anglophone (malgré le fait qu'un très grand nombre d'études médicales soient rédigées en langue anglaise). La conclusion des auteurs émet aussi la possibilité que, bien qu'aucune donnée ne permet d'affirmer l'existence d'une entité anatomique constituant le point G, celui-ci pourrait exister et donc être recherché sous d'autres formes (ils citent la possibilité que certaines zones de la paroi vaginale soient davantage innervées).

Publiée il y a environ 9 ans par IreneL.
Dernière modification il y a environ 9 ans.
Review : Is the Female G-Spot Truly a Distinct Anatomic Entity?
  • 1 1
  • Auteurs
    Amichai Kilchevsky, Yoram Vardi, Lior Lowenstein, Ilan Gruenwald
  • Année de publication
    2012
  • Journal
    The Journal of Sexual Medicine
  • Abstract (dans sa langue originale)

    *Introduction *
    The existence of an anatomically distinct female G-spot is controversial. Reports in the public media would lead one to believe the G-spot is a well-characterized entity capable of providing extreme sexual stimulation, yet this is far from the truth.

    *Aim *
    The aim of this article was to provide an overview of the evidence both supporting and refuting the existence of an anatomically distinct female G-spot.

    Methods
    PubMed search for articles published between 1950 and 2011 using key words “G-spot,”“Grafenberg spot,”“vaginal innervation,”“female orgasm,”“female erogenous zone,” and “female ejaculation.” Clinical trials, meeting abstracts, case reports, and review articles that were written in English and published in a peer-reviewed journal were selected for analysis.

    Main Outcome Measure
    The main outcome measure of this article was to assess any valid objective data in the literature that scientifically evaluates the existence of an anatomically distinct G-spot.

    *Results.  *
    The literature cites dozens of trials that have attempted to confirm the existence of a G-spot using surveys, pathologic specimens, various imaging modalities, and biochemical markers. The surveys found that a majority of women believe a G-spot actually exists, although not all of the women who believed in it were able to locate it. Attempts to characterize vaginal innervation have shown some differences in nerve distribution across the vagina, although the findings have not proven to be universally reproducible. Furthermore, radiographic studies have been unable to demonstrate a unique entity, other than the clitoris, whose direct stimulation leads to vaginal orgasm.

    Conclusions
    Objective measures have failed to provide strong and consistent evidence for the existence of an anatomical site that could be related to the famed G-spot. However, reliable reports and anecdotal testimonials of the existence of a highly sensitive area in the distal anterior vaginal wall raise the question of whether enough investigative modalities have been implemented in the search of the G-spot.

  • Identifiant unique
    10.1111/j.1743-6109.2011.02623.x
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  • Apparait dans la controverse
    Le point G est-il une réalité anatomique ?
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