Titre du Livre

La biodiversité - Enjeu planétaire

Introduction au livre

L'état de la biodiversité sauvage et cultivée dans le monde, ses services, sa crise, les outils et leviers pour sauvegarder ses ressources.

Résumé et résultats du livre

Savez-vous que seules 19 espèces végétales, parmi des milliers de plantes comestibles, fournissent aujourd'hui plus de 80% des denrées alimentaires de la population mondiale ? Quant au nombre de variétés au sein d'une même espèce, il ne cesse également de se réduire : en France, par exemple, ne subsistent qu'une dizaine de variétés de pommes contre plus de 2000 au siècle précédent.

Plantes sauvages et cultivées, animaux sauvages et domestiques, toutes les espèces vivantes sont victimes d'une érosion biologique accélérée. Cette disparition des espèces risque de prendre des allures de scénario catastrophe si la communauté mondiale ne se mobilise pas d'urgence.

Devenue un des thèmes majeurs des rencontres internationales et notamment du sommet de la terre à Rio en 1992, la biodiversité est un nouveau concept scientifique, qui englobe aussi bien la diversité génétique que celle des espèces vivantes et des milieux.

Voici le premier ouvrage français dressant un état de la question sur le plan scientifique et technique, présentant les enjeux planétaires, notamment dans les rapports Nord-Sud, et les actions menées tant au niveau national qu'international pour préserver cet immense réservoir biologique qui constitue le patrimoine des générations futures.

Rigueur du livre

Traité écrit en 1993 par deux experts, Michel Chauvet (ingénieur agronome et ethnobotaniste, travaille au Bureau des Ressources Génétiques) et Louis Olivier (botaniste et phyto-sociologue, conservateur du Conservatoire Botanique National de Porquerolles), ouvrage très éclairé et éclectique, n'a pas pris une ride et leurs analyses sont toujours aussi rigoureuses aujourd'hui.

Ce que ce livre apporte au débat

Le problème de la qualité des aliments vient de l'évolution des pratiques agricoles et en amont de la consommation. La faute n'est pas à rejeter uniquement sur les qualitées des variétés cultivées massivement, mais également sur les conditions de culture, de récolte, de conservation et de transformation.

Publiée il y a environ 7 ans par Aldo.
Dernière modification il y a environ 7 ans.
Livre : La Biodiversite, enjeu planetaire; preserver notre patrimoine genetique
  • 1
  • Auteurs
    M.-H. C., Michel Chauvet, Louis Olivier
  • Année de publication
    1994
  • Editeur du livre
    Population (French Edition)
  • Abstract (dans sa langue originale)

    La qualité des pommes, les différences supposées entre les variétés courantes et les variétés locales ou anciennes :

    De nombreux facteurs influent sur la qualité des pommes :

    • la variété. Il y a bien sûr de bonnes et de mauvaises variétés. Mais il y a aussi des variétés insipides à l'état cru, alors qu'elles sont excellentes cuites. Enfin, chacun a ses propres préférences en matière de goût ;

    • le terroir. Des vergers implantés sur des coteaux donneront de meilleures pommes que ceux qui sont en fond de vallée ;

    • les conditions de culture. L'irrigation, qui permet d'obtenir des rendements plus élevés, ne favorise pas la qualité gustative. Les traitements phytosanitaires, plusieurs dizaines dans l'année, n'arrangent rien ;

    • la date de récolte. L'idéal serait de consommer des fruits mûrs sur l'arbre. Mais de tels fruits se transportent et se conservent mal. On constate une tendance nette à récolter à la limite du seuil de maturation, ce qui fait que les fruits [les pommes en tout cas, qui sont des fruits climactériques, qui mûrissent encore après récolte] ont de la peine à développer leurs qualités organoleptiques ;

    -** la conservation**. La conservation en atmosphère contrôlée (avec moins d'oxygène et plus d'azote) permet de conserver les pommes une année entière. Bien maîtrisée, elle ne pose pas de problème. Mais tous les entrepôts de stockage ne travaillent pas à la perfection, et la sortie de l'atmosphère contrôlée est un moment sensible. De plus, alors qu'elles devraient être consommées rapidement, les pommes sont ensuite maltraitées au niveau du commerce de détail, où elles subissent des à-coups de température, sans parler de l'éclairage violent des supermarchés.

  • Identifiant unique
    10.2307/1533851
  • Accéder à la référence
  • Apparait dans la controverse
    Les aliments d'aujourd'hui sont-ils moins riches en nutriments que ceux de 1950 ?
  • Comment les contributeurs jugent la qualité scientifique de cette référence :

    0
    0
    1
    0
    0