Décalage du puits de carbone potentiel par reboisement des forêts boréal à cause de la diminution de l'albédo de surface.
Le reboisement est proposé comme méthode possible pour réduire le taux de CO2 atmosphérique mais l’effet de la reforestation pourrait avoir d’autres effets associés. En particulier en changeant le renvoi d’une partie des rayonnements solaires la modification de l’albédo d’une surface cultivé ou enneigé par celui d’une forêt pourrait influencer le bilan global d’une reforestation ou afforestation.
L’auteur a simulé l’albédo d’une surface en fonction d’un enneigement ou de différents types de végétations et sur différentes latitude terrestre. Il a comparé la modification du taux de rayonnements solaires réémis avec la quantité de carbone potentiellement stocké par hectare en modélisant les deux phénomène en équivalent carbone par hectare.
Le changement d’albédo pourrait avoir des effets inverses dans différentes régions terrestre. Par exemple dans les régions boréales du Nord Canada le remplacement de cultures et de prairies par des forêts boréales aurait un potentiel de stockage de carbone de 60 tC/ha pour un effet sur l’albédo équivalent à -90 tC/ha, ce qui fait un bilan global de changement de -30 tC/ha. Ainsi le reboisement entrainerait un bilan global négatif. Dans les autres régions du globe le bilan serait plutôt positif (voir Figure).
Avec le changement climatique les zones enneigées pourraient évoluer et donc le bilan changer. La modification de l’albédo n’est pas fonction de la biomasse des forêts et l’auteur n’as pas pris en compte ce paramètre, il pourrait donc y avoir d’autres estimations.
Des modélisations sur une reforestation large en région boréale montrent que cela aurait un effet bénéfique limité car il changerait l’albédo terrestre à cause d’une substitution de zones enneigées brillantes par des forêts sombres.
Les figures manquent de résolution alors que l’auteur a estimé à l’hectare prés.
Carbon uptake by forestation is one method proposed to reduce net carbon dioxide emissions to the atmosphere and so limit the radiative forcing of climate change. But the overall impact of forestation on climate will also depend on other effects associated with the creation of new forests. In particular, the albedo of a forested landscape is generally lower than that of cultivated land, especially when snow is lying and decreasing albedo exerts a positive radiative forcing on climate. Here I simulate the radiative forcings associated with changes in surface albedo as a result of forestation in temperate and boreal forest areas, and translate these forcings into equivalent changes in local carbon stock for comparison with estimated carbon sequestration potentials. I suggest that in many boreal forest areas, the positive forcing induced by decreases in albedo can offset the negative forcing that is expected from carbon sequestration. Some high-latitude forestation activities may therefore increase climate change, rather than mitigating it as intended.