LECTURE DU PAYSAGE PASTORAL: preuves palynologiques et historiques des impacts du pâturage à long terme sur Wether Hill, INGRAM, NORTHUMBERLAND
Certains sites archéologiques permettent de retracer l'histoire agricole des civilisations sur plusieurs milliers d'années. Cela laisse l'opportunité d'observer l'impact du pastoralisme extensif sur le long terme et notamment les conséquences de son évolution sur l'environnement. Cette étude allie alors la palynologie, l'archéologie et la documentation historique afin de déterminer les relations entre les méthodes d'utilisation des terres et la composition végétale. Cet objectif peut se révéler difficile car le pastoralisme sur le long-terme peut causer des changements mineurs sur le paysage, ce qui serait non détectables par ces méthodes. Cependant, le maintien d'un milieu ouvert permet une bonne préservation des preuves archéologiques.
1500 ans sont étudiés, à partir de 430 A.D. La diagramme pollinique est divisé en zone pollinique, ce qui est équivalent à des périodes avec des compositions végétales similaires. Ils utilisent une méthode statistique, appelée richesse pollinique, afin de déterminer l'hétérogénéité et les changements de diversité des communautés végétales.
Le pâturage a favorisé l'invasion des bruyères, surtout quand celui-ci était fait en été et retiré en hiver. Ce genre de régime n'affecte pas la diversité des herbes. Lorsque les bruyères devenaient trop envahissantes, elles étaient retirées à l'aide du feu. Ce mélange brulis-pâturage a permis de conserver la richesse des herbes malgré la pression d'une invasion de la bruyère.
Entre le XII et XIIIs, la bruyère s'étend, correspondant aux changements de pratique du pastoralisme. A cette période la préservation de la forêt pour le maintien du cerf était une pression supplémentaire dans la réglementation du pastoralisme. Au même moment, une partie des pâturages sont mis en culture.
Au cours des 2 derniers siècles, une intensification du pastoralisme est enregistrée, causant une grande diminution de la diversité des herbacées et une disparition de la bruyère.
Taux d'accumulation très lent, donc une résolution temporelle faible et peu rigoureuse.
Une activité mixte agro-pastorale permet de maintenir une biodiversité élevée dans le milieu. Cependant, la pratique sur le long terme, une mauvaise gestion et un changement des pratiques peut conduire à une diminution drastique de la biodiversité.
Many upland environments are valued for their openness, which is often actively maintained by extensive pastoral agriculture. Documentary sources indicate the complexity and longevity of regulations designed to protect the hill grazing resource from over-exploitation but these systems leave relatively few traces on the ground. Consequently pollen analysis is an important method for establishing the impact of centuries of grazing on the quality of hill pastures. This is demonstrated at Wether Hill, Northumberland, where a pollen sequence details changes in vegetation composition and diversity over the last c.1500 years. These are correlated with historical evidence over the last c.800 years for a more complete understanding of the socio-economic context that governed the use of hill grazing. Changes in grazing regimes had a profound influence on these hill pastures, contributing to permanent changes in the relative abundance of heather, grasses and herbs, and causing a severe decline in habitat diversity within the last c.200 years. The results have many regional parallels, indicating extensive reductions in the biodiversity of upland habitats. This has implications for future management and conservation policies and shows the contribution that an understanding of environmental and land-use history can make to debates surrounding current environmental issues.