Bio-ingénierie du sol et de l'eau : Besoins en matière de pratique et de recherche pour concilier la maîtrise des risques naturels et la restauration écologique.
Les auteurs présentent la bio ingénierie du sol ou de l'eau comme l'alliance entre ingénieurs en hydrologique et d'autres scientifiques, mettant en commun leurs connaissances en hydrologie et en management des écosystèmes. La technique utilise les plantes comme matériaux de construction vivant, par la connaissance de leur propriétés physique et écologique. La bioingénieure est utilisé pour contrôler le dégrat lié a des événement naturel (ici, inondations), réintroduire ou restaurer l’état d’une plante ou d’un animal dans un environnement perturbé, et augmenter la qualité de l’eau.
Depuis une dizaine d’années, les programmes de bioingénieurie utilisant la végétation pour se protéger des inondations devient fréquent. Aujourd’hui, le contrôle de ces dangers par des végétation herbacé ou arboré reste un défi, et les difficulté technique, socioéconomique et écologique rende le succès difficile. La bioingénieurie demande une connaissance pointue des interconnexions entre hydrologie, écologie et géologie du milieu.
Cette protection passe souvent par un ensemble de protection a l’échelle locale, comme des barrières de végétations successive et place stratégiquement, ou encore des zones de drainage, permettant de mieux prévoir le flux en cas de crue.
Du fait de l’utilisation de plante comme matériaux de construction, la succession végétale est prévu et stabilise le milieu, limitant les intervention ultérieure, comparé a une structure purement technique et minérale.
La bioingénieurie demande un processus interactif entre les chercheurs et les acteurs de terrain, afin d’améliorer la connaissance sur ces technique et leur efficacité. Le choix des espèces utilisé, le choix des structure associées doit être adapté au but visé, et être pensé sur le long terme. Bien souvent, les végétaux sont implantés dans des caissons en bois ou en pierre. Ceci permet de créer des obstacles aux crues et des socles pour les végétaux.
Les pratiques de protection contre les crues et inondations ne sont pas incompatibles avec une vision écologique des cours d'eau. L’auteur montre une liste de projets permettant d'allier la restauration des services écosystémiques et l'endiguement des crues. Les moyens techniques sont efficaces au départ, et la restauration prend le relais à long terme dans la protection contre les inondations.
L'article apporte une vision intéressante entre le point de vue techniciste de contrôle des crues et la restauration écologique en les alliant. Ainsi, il montre que ces pratiques peuvent être viables, et que beaucoup d'aménagements pour le contrôle et la limitation des crues peuvent être pensés dans un cadre de restauration écologique des cours d'eau.
Soil andwater bioengineering is a technology that encourages scientists and practitioners to combine their knowledge
and skills in the management of ecosystems with a common goal to maximize benefits to both man and the natural
environment. It involves techniques that use plants as living building materials, for: (i) natural hazard control
(e.g., soil erosion, torrential floods and landslides) and (ii) ecological restoration or nature-based re-introduction of species on degraded lands, river embankments, and disturbed environments. For a bioengineering project to be successful, engineers are required to highlight all the potential benefits and ecosystem services by documenting the technical, ecological, economic and social values. The novel approaches used by bioengineers raise questions for researchers and necessitate innovation from practitioners to design bioengineering concepts and techniques. Our objective in this paper, therefore, is to highlight the practice and research needs in soil and water bioengineering for reconciling natural hazard control and ecological restoration. Firstly, we review the definition and development of bioengineering technology, while stressing issues concerning the design, implementation, and monitoring of bioengineering actions. Secondly, we highlight the need to reconcile natural hazard control and ecological restoration by posing novel practice and research questions.