Titre de l'article

La sixième crise de coextinction massive : Les espèces parasites et mutualistes sont-elle davantage en danger ?

Introduction à l'article

Les relations mutualistes et parasitiques sont d'une grande importance dans les cas actuels d'extinction, la disparition d'une espèce engendrant celle de l'espèce dépendant de la première.
L'étude de ces relations est une méthode peu utilisée. Nous sommes cependant dans la nécessité de connaitre et de comprendre l’occurrence et les conséquences des coextinctions sur la biodiversité; notamment dans la mesure ou les modèles montrent que le taux de coextinction va augmenter dans un futur proche. Pour exemple, 200 000 herbivores sont menacés d'extinction par celle des plantes qu'ils consomment.

Expériences de l'article

Cette article synthétise les précédent travaux ayant été effectués sur :
1) La mesure de l'impact de la spécialisation des interaction sur le risque d'extinction pour les espèces hôtes
2) La dynamique des populations liée aux relations parasitiques et mutualistes
3) Les chaines d'extinction et les cascades trophiques

Résultats de l'article

1) Plus la spécialisation est forte, plus le risque est élevé pour le parasite ou le partenaire mutualiste.
2) Les anciens modèles montraient que les populations de parasites et mutualistes disparaîtrait en même temps que leur hôtes. Cependant, de plus récent modèles montres que leur extinction sera plus précoce que celle de les hôtes.
3) La coextinction est la plus courante des extinctions : les réseau trophiques sont complexes et se type d'analyse fait apparaître que les parasites et partenaires mutualistes sont en général plus résistant que ceux n'ayant pas de relations inter-spécifiques aussi spécialisées.

Les causes de ces coextinctions sont expliquées comme étant principalement la perte et la dégradation des habitats ainsi que le changement climatique.

Nous somme ainsi dans la nécessité de connaitre les interactions pour anticiper les risques de chaines d'extinctions.

Rigueur de l'article

Aucune donnée chiffrée

Ce que cet article apporte au débat

Une extinction de masse est admise par les auteur, elle est dépendante en grande partie des relation parasitiques et mutualistes qui conditionne les réseaux trophiques.

Publiée il y a environ 9 ans par Artémis A..
Dernière modification il y a environ 9 ans.
Article : The sixth mass coextinction: are most endangered species parasites and mutualists?
  • 1
  • Auteurs
    R. R. Dunn, N. C. Harris, R. K. Colwell, L. P. Koh, N. S. Sodhi
  • Année de publication
    2009
  • Journal
    Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences
  • Abstract (dans sa langue originale)

    The effects of species declines and extinction on biotic interactions remain poorly understood. The loss of a species is expected to result in the loss of other species that depend on it (coextinction), leading to cascading effects across trophic levels. Such effects are likely to be most severe in mutualistic and parasitic interactions. Indeed, models suggest that coextinction may be the most common form of biodiversity loss. Paradoxically, few historical or contemporary coextinction events have actually been recorded. We review the current knowledge of coextinction by: (i) considering plausible explanations for the discrepancy between predicted and observed coextinction rates; (ii) exploring the potential consequences of coextinctions; (iii) discussing the interactions and synergies between coextinction and other drivers of species loss, particularly climate change; and (iv) suggesting the way forward for understanding the phenomenon of coextinction, which may well be the most insidious threat to global biodiversity.

  • Identifiant unique
    10.1098/rspb.2009.0413
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  • Apparait dans la controverse
    Sommes-nous entrés dans une sixième crise d'extinction massive ?
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