Contrairement aux être humains qui s'aident de la technologie pour se déplacer, les animaux ne doivent compter que sur eux-mêmes. Certaines espèces migratrices parcourent de longues distances grâce à leur mémoire visuelle, d'autres – terrestres comme marines – semblent s'orienter même en l'absence de repères visuels. Plusieurs espèces de familles très diverses correspondent à ce cas, notamment certains oiseaux, des poissons, des mammifères marins ou encore certains insectes, etc.
Il est d'autant plus intéressant de comprendre les mécanismes sous-jacents que les perturbations anthropiques peuvent altérer les écosystèmes et induire en erreur les animaux migrateurs, allant jusqu'à brouiller leur itinéraire pourtant crucial dans la survie de leurs espèces.
Quels sont les sens qui viennent au secours de ces animaux migrateurs ?
Le terme de "magnétoréception" est apparu pour la première fois en 1972 et désignait à l'époque un sens hypothétique que partageraient certains animaux migrateurs, qui s'orientaient et se localisaient en fonction des champs magnétiques terrestres. Alors, la magnétoréception : mythe ou réalité ? Ce sens est-il depuis confirmé par des études biologiques et éthologiques ? Quelle diversité d'animaux est magnétoréceptive ou au moins susceptible de l'être ? Le cas échéant, quels sont les mécanismes biologiques à l'oeuvre qui expliquent cette magnétoréception?
Il existe trois types de magnétoréception selon les études théoriques : la première est indirecte et se fonde sur la perception de courants induits, la deuxième et la troisième sont directes et se fondent sur la réaction magnétique des radicaux libres ou de particules de magnétite.
Publiée il y a plus de 7 ans par Aldo et collaborateurs..