Conserver la biodiversité des déserts par l'écotourisme
L'écotourisme est le segment du tourisme avec la croissance la plus rapide et il a été montré que son utilisation permettait de préserver les espèces en danger. Les déserts représentent une grande partie de la surface terrestre et sont souvent perçus comme pauvres en biodiversité. Or, cette fausse perception globale engendre peu de mesures de conservation et ainsi peu d'investissements pour la protection des espèces y vivant à l'instar des forêts ou des savanes. Afin de protéger la biodiversité, la mise en place de sites écotouristiques semble une bonne solution pour régénérer les milieux désertiques tout en limitant les impacts négatifs des activités anthropiques. Cette stratégie permettrait d'éviter les perturbations et altérations anthropiques, d'observer une flore endémique après la saison des pluies mais également des animaux qui font partie des plus menacés sur Terre.
Les auteurs de cette review se sont particulièrement intéressés au site de Al Maha à Dubaï, qui a vu se régénérer son couvert végétal ainsi que la réapparition d'animaux qui avaient disparus de la région. Ce site fait donc partie des écosystèmes dont nous avons une mauvaise conception, les déserts ne sont pas dénués de vie et d'intérêt touristique. Cependant les études sont très faibles, ce qui représente une barrière pour l'étude des potentiels profits de l'écotourisme comme alternative face aux changements d'utilisations des terres désertiques (mots clés "Ecotourisme + désert" = 8 840 références sur Google face à 1 980 000 pour le mot clé "Tourisme").
Les aires protégées sont bien établis dans les déserts australiens et américains tandis que le Sahara peine à faire venir des touristes à cause des tensions politiques et sociales.
Cependant, les aires protégées du monde reçoivent de plus en plus d'argent et les déserts pourraient en profiter dans l'avenir. L'argent des touristes pourrait alors être alloué à la préservation de la biodiversité des déserts. La coopération entre les gouvernements locaux est cruciale pour endiguer les tensions qui font régner la corruption dans les sites écotouristiques des déserts du Sahara et de l'Arabie.
Un autre aspect qui peut limiter le succès de l'écotourisme dans les déserts, et sa conservation, est le réchauffement climatique à cause de l'évolution drastique des températures. Un des moyens de protéger cet écosystème est de rétablir la vérité sur les espèces qui y habitent pour attirer les touristes : remplacer les images d'araignées et de serpents par les autres espèces présentes telles que le fennec ou les antilopes endémiques. Ainsi, la sélection d'espèce porte-drapeau doit être l'objet de futures recherches.
Enfin, la gestion de l'écotourisme dans les désert seraient finalement bénéfique pour la biodiversité menacée et l'image des déserts, tout en améliorant les conditions de vie des communautés locales. Cela représente donc une bonne approche concernant les politiques de conservation.
Cette review se base que sur des références qui ont étudié l'état des espèces dans les déserts, l'évolution des aires protégées présentes et le rôle de l'écotourisme. L'hypothèse comme quoi l'écotourisme serait bénéfique à la biodiversité désertique semble pertinente, et les références utilisées sont légitimes car citées à de nombreuses reprises. Celles-ci représentent également le travail de plusieurs chercheurs renommés dans le domaine de la biologie de la conservation. Des recherches approfondies et des études sur le terrain pourraient permettre de valider cette hypothèse.
Grâce à l'écotourisme dans les déserts la biodiversité pourrait se régénérer, être sauvegardée et auto-alimenter sa conservation grâce aux touristes. Cette référence apporte donc un aspect positif de l'écotourisme face aux limites et conséquences négatives que cette stratégie peut avoir dans les forêts ou les savanes. De plus, cette review nous permet de soulever la question de la perception des espèces par les humains et de l'importance de cette perception dans la conservation afin d'attirer des financements.
La faible longueur de cette review pourrait paraître réticente mais les références utilisées sont nombreuses et pertinentes. Ainsi, l'hypothèse positive sous-jacente à cette review est un réel apport dans notre controverse.