Titre de l'article :

Barcoding sur les papillons d'Asie centrale : L'augmentation de la dimension géographique ne réduit pas le succès d’identification des espèces de manière significative.


Introduction à l'article :

De nombreuses études portées uniquement sur la faune locales ont amenée des critiques sur l'efficacité de l'identification d'espèces grâce au Barcoding, pour une aire géographique étendue. Il est supposé que les taxon ayant divergé récemment serait à exclure, car étant allopatrique cela augmenterai la variation intras-pécifique, diminuant ainsi la différence entre variation intras-pécifique et divergence interspécifique.
Par ailleurs, la variation intra-spécifique pourrait être sous-estimée car la variation géographique dans la région du code barre ADN n'est pas prise en compte.
Cette étude vise à analyser comment l'addition d'une dimension géographique peut affecter la résolution du Barcoding.

Expériences de l'article :

Les auteurs analyses des échantillons de papillons d’Asie centrale (810 séquences COI, représentant 370 population pour 318 espèces) à l'aide du barcoding dans une vaste région géographique, auxquels viennent s'ajouter 153 séquences COI provenant de GenBank pour augmenter le nombre d’espèces (153 espèces au total), et agrandir la distribution géographique de l’étude.
Ils tente de déterminer si les espèces allopatrique ont plus de différenciation de séquence que les espèces sympatrique. D'autre part, ils veulent tester si l'ajout de population géographiquement séparées influence l'efficacité du Barcoding.

Résultats de l'article :

Les auteurs montrent que les espèces allopatriques, géographiquement séparés, et ayant divergé récemment ne pressentaient pas moins de différenciation de séquence que les espèces sympatriques ayant divergé récemment, et qu'il n'y avait pas de différence significative entre ces deux types de groupe pour distinguer les espèces à l'aide du Barcoding.90.1% des espèces sont clairement distinguées de toutes les autres espèces à l'aide du Barcoding, conte 9.6% qui ne le sont pas (18.6% des espèce allopatrique et 16.4% des espèces sympatrique). Une espèce (0.3%) apparait comme polyphylétique. L'inclusion d'espèces allopatriques n'a donc pas réduit la capacité du Barcoding à distinguer les papillons d'Asie centrale, et il ya des raisons de penser que ce pourrait être la cas pour d'autres organismes.

Ce que cet article apporte au débat :

Cette étude démontre que le Barcoding reste un outil d'identification très efficace, même lorsque les études taxonomiques sont réalisées dans d'une vaste zone géographique, contrairement à ce qui était supposé dans les précédentes études locales. De plus, cette technique pourrait aussi s’avérer être efficace pour d'autres types d'organismes que les papillons.
Le Barcoding peut aussi permettre de mettre en évidences la présence d'espèces paraphylétique, permettant des études plus détaillées de leur genèse.

Publiée il y a environ 9 ans par J.detrey.
Dernière modification il y a environ 9 ans.