Ce rapport concerne l'agro-écologie, qui n'obéit pas aux mêmes contraintes que le bio tel qu'on l'entend, et s'intéresse aux aspects économiques.
Ce rapport est très souvent cité par ceux qui présentent l'agriculture bio comme une solution pour la planète tout entière. Il est à destination de politiques, non pas de scientifiques. En plus des aspects purement nourricier, il s'intéresse également énormément aux liens entre le développement d'un pays et son agriculture.
Le rapport ne contient en lui-même aucune expérience, mais renvoie à de nombreuses études cités.
Les limites sont liées à la nature du document :
Ce dernier point me paraît important. En effet, l'agro-écologie n'interdit pas les intrants de synthèses ou autres. Elle n'interdit pas non plus l'utilisation d'OGM. Elle cherche par contre à réduire l'usage des intrants, et l'appel à des semences achetées à l'étranger du pays, pour des raisons de développement du pays. L'agro-écologie utilise pour cela un ensemble de techniques pour améliorer la qualité des sols et utiliser au maximum la flore et la faune locale. Ces techniques sont établies en faisant intervenir des scientifiques.
Le rapport pointe vers un ensemble d'études qui peuvent peut être apporter quelque chose au débat.