La ressource alimentaire des chauves souris semble être relative a l'abondance des moustiques.
Bien que la végétation soit un facteur influencant la répartition des chauves souris,la disponibilité des ressources l’est également. Le moustique, en particulier Aedes vigilax représente une ressource alimentaire pour une chauve souris, Vespadelus Vulturne. Les marais salant et les marécages forestiers côtier favorisent la présence de moustiques, dont Ae. vigilax. Cette étude a montré que l’abondance de ces moustique dans une zone avait une influence sur la présence ou non de ces chauve souris. Bien que ces moustiques soit vecteur de maladies, ils sont une ressource importante pour cette chauve souris et leur éradication pourrait avoir des conséquences sur les populations de chauve souris.
Tout le travail a été effectué dans le cadre d’une licence scientifique délivré par WSW National Park and Wildlife Service. L’étude a été faite dans la réserve naturelle de Cockle Bay a Central Coast en Australie où il y a un climat sub-tropical chaud. Létude se focalise surtout sur les marais salants côtiers et le forets marécageuses côtières qui sont des environnement favorables au développement des moustiques. Les chauves souris sont piégées en suivant les voies de migration des forets marécageuses adjacentes aux marais salant entre Février(été austral) et Mars 2010. Elles sont ensuite équipées de radio-transmetteurs qui ne sont pas restrictifs pour leur mobilités. Cela permettra d’estimer leur localisation et l’utilisation des différents habitats. En parallèle, l’abondance des moustiques dans chaque habitat est surveillé. Les moustiques sont capturés a l’aide de pièges et leur abondance y est reportés.
13 espèce de moustiques on été collectées et parmi elles,_ Ae. vigilax_ était la plus abondante pour chacun des habitats. L’abondance nocturne d’Ae. vigilax était plus importante en Février qu’en Mars dans chacun des habitats. V. vulturne préfère les marais salants (Février). C’est lorqu’il y a une abondance trop faible en Ae. vigilax que V. vulturne se retrouve dans les forets marécageuses côtières (Mars). L’abondance des chauves souris se calque sur l’abondance des moustiques avec un petit décallage. Cependant, en Mars, l’éclairage de la lune est plus importante et cela pourrait expliquer le changement d’habitat des marais salants vers les marécages forestiers où elles seraient moins exposées aux prédateurs mais aucun prédateurs nocturne n’a été observé.
Les moustiques ne sont pas les seuls insectes présents dans les habitats étudiés et il n’est pas impossible que les chauve souris aient d’autres proies que les moustiques.
Bien que_ Ae vigilax_ soit un vecteur de maladies, son contrôle a large échelle pourrait avoir des répercutions sur les populations de chauve souris dont il est une ressource alimentaire importante. Le contrôle des moustiques doit prendre en compte ce paramètre et ne doit pas être systématique dans certains endroits.
The need to develop effective management strategies for insectivorous bat populations requires an understanding of factors influencing habitat use. Availability of pest prey, such as mosquitoes is likely to be one such factor. To assess whether this is the case, we radio-tracked Vespadelus vulturnus Thomas (little forest bat), a predator of Aedes vigilax Skuse (saltmarsh mosquito), in saltmarsh and adjacent coastal swamp forest during periods of high and low Ae. vigilax abundance. When mosquito abundance in structurally-open saltmarsh was similar to the more cluttered coastal swamp forest, use of saltmarsh by V. vulturnus was disproportionately greater than its availability, with saltmarsh selected preferentially for foraging. However, at times of low Ae. vigilax abundance in saltmarsh, use of saltmarsh by V. vulturnus was reduced and all habitats were used in proportion to availability in the study area. This is the first radio-tracking study to demonstrate a shift in foraging range by an insectivorous bat species correlated with fluctuations in the distribution and abundance of a particular prey resource. The shift in foraging range by V. vulturnus, corresponding with a spatio-temporal variation in abundance of Ae. vigilax highlights the importance of mosquitoes as a dietary item. Broadscale pest control of Ae. vigilax may have ecological implications for the diet and habitat use of V. vulturnus. An adaptive management approach is proposed, whereby careful monitoring of insectivorous bat populations is recommended before and after any application of broadscale mosquito control measures. We also suggest a precautionary approach is taken such that broadscale control of mosquitoes avoids the lactation period of bats, a time when their energetic demands are greatest and when there is reduced risk of contracting mosquito-borne diseases transmitted by Ae. vigilax.