Vers une nouvelle synthèse de l'évolution
La compréhension des processus évolutifs ne peut se faire qu'avec des extrapolations des processus observés à l'échelle des espèces et populations actuellement présentes sur Terre. De par l'enrichissement des connaissances des autres disciplines scientifiques, celles-ci ont contribué à une meilleure compréhension des phénomènes évolutifs. Les recherches en paléontologie, géologie, biologie moléculaire ont démontré que les patrons, processus et forces évolutives sont beaucoup plus diverses que les hypothèses émises par Darwin et ses successeurs du néodarwinisme. Grâce à l'étude des fossiles nous pouvons constater qu'il y a eu une grande diversité de structures et de corps. Tous les groupes taxonomiques sont différents. L'évolution à l’échelle des populations et des espèces a pu se faire de manière graduelle et continue. Mais cette théorie n'est certainement pas vrai si nous nous plaçons sur l'embranchement des Métazoaires, sur une large échelle évolutive, car les divergences se sont faites de manière rapide et brusque. L'évolution des différents embranchements n'est pas explicable par l'extrapolation des processus évolutifs que l'on peut observer sur les espèces présentes actuellement. La découverte des gènes de développement (gènes homéotiques) permis de comprendre le développement et la complexité du corps des individus. L'évolution de ces gènes fut une précondition de l'origine de la multicellularité. Ces connaissances en biologie moléculaire ont révélé comment les gènes contrôlent le développement et comment la modifications de ces gènes peut entraîner des changements évolutifs de différentes ampleurs.
Cette évolution est issue des changements environnementaux, notamment avec la disponibilité d'oxygène présente, mais aussi avec la disposition différente des continents. Les changements physiques de notre planète ont eu un impact très important sur ses espèces qu'elle porte avec elle. Une coopération est nécessaire entre scientifiques de divers horizons. En combinant ces différentes connaissances, les chercheurs pourront établir des modèles pour comprendre la diversité des espèces.
L'intégration des connaissances des formes de vie éteintes, la compréhension des changements géologiques de la Terre, les connaissances en biologie du développement et sur les processus des changements génétiques, permettra de comprendre la sélection naturelle et la spéciation des populations présentes actuellement.
Synthèse sur différents concepts et informations permettant de mieux comprendre l'évolution. Pour comprendre l'évolution et ses différents processus, il faut combiner différents domaines scientifiques, allant du plus petit par exemple avec la biologie moléculaire, au plus grand, sur les processus géo-physiques. Cette étude critique l'approche que peuvent avoir certains chercheurs en étudiant les espèces modernes, à savoir celle qui sont actuellement présentes, et qui extrapolent leurs théorie scientifiques seulement à partir des phénomènes observés sur ces populations. Nous avons donc un résumé des dernières connaissances en évolution. L'enrichissement de ces connaissances se fera en explorant d'autres sciences.
Critique du gradualisme, une évolution lente et continue. Comment expliquer le changement radical d'espèces de certains embranchements? Cette étude n'est ni pour, ni contre, elle établit un constat, qu'il y a du bon et du mauvais dans les deux camps. Les processus évolutifs sont nombreux, et, nous ne pouvons ne restreindre qu'à une seule. L'exploration des différents domaines scientifiques apportent sans cesse de nouvelles explications sur les processus évolutifs.
Etude assez ancienne maintenant, mais elle pose certaines bases sur les processus évolutifs, et ce qu'il faut faire pour enrichir et mieux comprendre ce domaine si large.
New concepts and information from molecular developmental biology, systematics,
geology and the fossil record of all groups of organisms, need to be integrated into an
expanded evolutionary synthesis. These fields of study show that large-scale evolutionary
phenomena cannot be understood solely on the basis of extrapolation from processes
observed at the level of modern populations and species. Patterns and rates of evolution
are much more varied than had been conceived by Darwin or the evolutionary synthesis,
and physical factors of the earth’s history have had a significant, but extremely varied,
impact on the evolution of life.