Globalement, les facteurs susceptibles de causer le déclin des abeilles sont nombreux. Parmi eux, nouveaux prédateurs (tels le frelon asiatique), parasites (varroa), destruction de l'habitat, pollution de l'habitat par des insecticides... La littérature abonde dans ce sens[1][2][3], et le débat est largement médiatisé (par exemple : Le Monde, Le Parisien, Arte pour ne citer qu'eux).
Cependant, des points positifs sont aussi soulignés dans la littérature : comme le suggère un autre article[4], le taux d'extinction d'espèces de pollinisateurs n'augmente plus. Cela peut-être interprété comme le fait que les populations ont tellement diminué qu'elles ne peuvent plus se réduire davantage. Mais si beaucoup d'espèces ont disparu – c'est indéniable – les espèces restantes ne seraient pas en danger d’extinction.
La médiatisation accrue du phénomène, associée à l'évidence scientifique, ont permis de mettre en place des législations protégeant les pollinisateurs, au niveau français mais aussi européen. Par exemple, l'application de la loi française de juin 2014 concernant l'interdiction de l'utilisation des pesticides dans les espaces verts et les collectivités publiques, qui devait s'appliquer en juin 2020, a été avancée à juin 2016.
Les prochaines études permettront de déterminer si ces efforts permettent effectivement de protéger les abeilles domestiques, et si oui, si ils sont suffisants. En attendant, le sort des abeilles reste incertain.
(Synthèse basée sur la synthèse de T. Lorin)